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RÉUNIONS PASSÉES... ET ACTUELLES
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RÉUNIONS INFORMELLES
LIEUX BRASSEUR DE JADIS, Pentecôte 2007, suite et fin.

LA FERME DU MOULIN WILLIOT

Le moulin Williot, comme il est dit dans la rubrique « lieux », était un moulin à eau sur l'Hogneau, la petite rivière qui traverse Taisnières. Situé là de toute éternité en raison de la chute d'eau naturelle qui s'y trouve toujours, il a été dans la famille Williot génération après génération (précisons que ce n'est pas le seul moulin de Taisnières-dur-Hon, car il a existé au dix-neuvième siècle un autre moulin, appelé le « moulin Collart »).
En 1891, Albert Williot, fils d'Alidor et meunier à cet endroit (il y est sans doute né, mais pas dans l'habitation actuelle qui porte à son linteau l'inscription « A.W. 1879 O.R. », ce qui veut dire que ce bâtiment a été construit par Alidor et sa femme alors qu'Albert était enfant), épouse Clémence Marchant, fille de François et d'Aimée Brasseur, et le couple vit au moulin. Lors de l'hiver 1898, de terribles inondations font déborder l'Hogneau : Albert tombe dans l'eau glacée en essayant de sauver du bétail. On pense que ce sont les suites de cet accident qui vont le mener dans la tombe trois ans plus tard, en 1901. C'est à la suite de cela également que Clémence quitte le moulin pour aller habiter une maison située juste un peu plus haut, maison dont on a parlé au paragraphe précédent. Alidor, revenu au moulin après le décès de son fils, reprend son activité de meunier pendant quelques années.
Puis l'energie de l'eau tombe en désuétude, remplacée par la fée électricité, et les moulins artisanaux sont supplantés par les minoteries industrielles. Le moulin cesse de fonctionner mais les bâtiments subsistent en changeant d'usage, puisque l'ensemble devient une ferme dite « du moulin Williot »...
L'entrée de la ferme.La chute sur l'Hogneau, qui alimentait la roue du moulin.
La propriétaire Anne-Marie n'est pas avare d'explications.le bâtiment d'habitation de la ferme.

DEUX DERNIERES ETAPES AVANT DE SE QUITTER...

Après le moulin Williot, la journée était déjà bien avancée et il ne restait normalement plus qu'une étape dans notre excursion, à savoir le petit Bléron (on écrivait jadis Blairon), qui fut la propriété dans laquelle Aimé et Octavie Brasseur s'étaient retirés après avoir remis le Gard à leur fils Georges, sans doute vers 1890. Arrivés sur place, nous avons un peu le même sentiment que face à la Carlotte : nous sommes étonnés de la belle allure des lieux dans lesquels nos ancêtres se retiraient pour y vivre leur retraite, car le petit Bléron a la taille d'un manoir.
Nous le regardons de la route qui passe devant la propriété : cette route est également la frontière avec la Belgique. Octavie Brasseur née Cantineau avait vu le jour dans ce pays (précisément à Blaugies, à la ferme de la Dîme d'en Haut) et l'on dit qu'elle avait choisi cet endroit car elle pouvait voir son pays natal de sa fenêtre...
Mais cette même route est également en bordure de l'endroit où se déroula, en 1709, la bataille de Malplaquet. Jean-Claude en est spécialiste (il en prépare même activement le tricentenaire) et nous fait un exposé court mais érudit sur ses enjeux et son déroulement, que chacun écoute avec beaucoup d'intérêt.

Ainsi doit s'achever notre périple, mais non ! ce n'est pas là que nous nous séparerons, car Paul Brasseur et Loulou Hureau émettent le souhait d'aller au cimetière de Malplaquet, qui est à très peu de distance. Le frère et la soeur souhaitent en effet se recueillir sur la tombe de leurs parents, et nous voilà donc tous en route pour nous y rendre.
La très belle propriété du «petit» Bléron, juste au bord de la frontière.Tout le monde est très attentif aux explications relatives à la bataille de Malplaquet.
Derniè étape : le cimetière de Malplaquet.Le plus important n'a pas été oublié pendant ces journées : échange intergénérationel autour d'une petite fleur...

CONCLUSION

Toute la journée, le temps s'est maintenu et on a échappé à la pluie, on a même eu droit à une magnifique éclaircie à la ferme du Gard. Au cimetière de Malplaquet, une dernière fois, le mauvais temps nous épargne. Nous pouvons donc tranquillement aller sur la tombe Dufranne où reposent Paul et Nelly Brasseur-Dufranne, puis sur celle des parents de notre cousine Régine, qui nous a si efficacement guidés pendant ces deux journées... Et d'ailleurs en guise de conclusion, elle nous montre une tombe Brasseur dont la croix est tombée face contre terre, ce qui masque les inscriptions : cette tombe serait celle d'un frère et d'une soeur n'ayant pas eu de descendance, et qui ne figureraient pas à l'arbre généalogique : nous nous promettons donc d'éclaircir ce mystère dans les plus brefs délais (et de fait, dans les semaines qui ont suivi et grâce aux recherches de Régine en mairie de Taisnières, il s'est avéré qu'il s'agissait d'Edmond et Palmyre Brasseur, enfants de Pierre Amand Brasseur, lui-même fils de Pierre Joseph Brasseur jeune...)

Il ne nous restait plus qu'à nous séparer, la tête remplie d'images et de souvenirs de ces bons moments partagés, et pour chacun l'envie de renouveler ce genre d'expérience dès que possible...
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