Famille Brasseur On line
 
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RÉUNIONS PASSÉES... ET ACTUELLES
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RÉUNIONS INFORMELLES
LIEUX BRASSEUR DE JADIS, Pentecôte 2007, suite.

HARGNIES ET BOUSSIERES
Sur la route qui descend vers Hargnies, nous passons près d'une «ferme Corbeau» dont le nom sur la carte nous avait intrigués, mais étant en retard sur notre planning, nous passons outre... sauf notre cousin Etienne Corbeau qui ne peut y tenir et fait demi-tour, promettant de nous rejoindre plus loin... Arrivés à Hargnies, nous visitons en vain le cimetière, toutes les tombes anciennes dont l'existence était attestée par la tradition familiale et même par des documents de famille semblent avoir disparu. C'est une constante dans la région : les municipalités semblent avoir fait supprimer les plus anciennes sépultures, et notamment celles qui se trouvaient autour des églises... N'ayant pas davantage le temps de rechercher les bâtiments de ce qui fut le pensionnat de jeunes filles de Hargnies, nous reprenons la route vers Boussières où nous rejoignent Etienne et Martine, et où notre cousin François Bourguignon connait très précisément l'emplacement de la «ferme de la Cense d'en bas», berceau de la famille où sont nés au dix-neuvième siècle Elvire, Gaston et Alexandre Corbeau puis, une génération plus tard Lucia, Aimée et Nicolas Brasseur...
On regarde les détails de la façade de la ferme de la Cense d'en-basFaisant partie de cette ferme jadis tenue par les Corbeau, une magnifique grange datée 1802
Paysage de fin de journée sur la Sambre, à Boussières.On prend le frais en flânant sur le pont sur la Sambre
La maison semble en très bon état, et il y a en fond de cour une grange qui porte la date de 1802 ! On s'en va flâner un peu vers le pont sur la Sambre, les abords et les berges alentour ont été très bien aménagés en aire de pique-nique. Lorsqu'on s'en revient vers les voitures en songeant à l'époque où tante Lucia s'alarmait des débordements de la rivière, si dangereux alors pour le bétail, une dame sort dans la rue, venant de la ferme, et notre cousin François entre en conversation avec elle. Coup de chance, elle aime l'histoire et s'intéresse au passé de la commune. Elle nous apprend ainsi qu'elle a vu jadis à la Mairie des vieux plans de Boussières sur lesquels la rue passant devant la ferme portait le nom de «rue Corbeau»... Elle nous apprend également qu'il y a environ trente ans, un descendant de la famille Corbeau est venu sur place et a fait un beau scandale (sic) parce que la municipalité avait fait enlever toutes les pierres tombales autour de l'église, et notamment celles de la famille Corbeau dont on trouve pourtant trace dans l'abondante documentation familiale... Ici encore, il y a eu volonté de supprimer ces anciens enclos de sépultures dans lesquels étaient jadis gravés dans la pierre, et de façon très elliptique et fragmentaire, l'histoire du village par le nom de ses anciens habitants.

Après avoir pris les coordonnées de la dame, nous remontons en voiture : il faut filer pour prendre la messe de 18h30 à Maubeuge, à la suite de laquelle nous avons prévu d'aller dîner au restaurant de l'hôtel Campanile. Là, on se retrouve avec plaisir autour d'une même table, tout le monde est content de la journée et de tout ce que nous avons déjà vu, et Etienne nous raconte sa visite à la «ferme Corbeau» : lorsqu'il s'y est présenté, il a du sortir ses papiers pour que l'on croie qu'il portait le même nom que les lieux... Mais après cette vérification, les propriétaires de l'endroit lui ont donné un vieux pochoir portant les lettres «L. Corbeau», et l'on se plait à imaginer qu'il s'agit de Louis Corbeau, père d'Augustin et fils de Nicolas qui fut «censier d'Hargnies» au dix-huitième siècle selon les vieux documents...
Après le dîner, on se sépare en se donnant rendez-vous le lendemain matin devant le cimetière de Feignies.
dîner dans la bonne humeur au Campanile de MaubeugeEtienne, à droite, raconte ses aventures

FEIGNIES
Etienne nous avait prévenus qu'il ne serait pas présent le dimanche matin, mais sachant notre lieu de rendez-vous, nous avait demandé d'en profiter pour aller sur la tombe de ses grands-parents Louis Corbeau et Aimée Derkenne. Et c'est ce que nous faisons après avoir retrouvé avec joie nos cousins Benoît et Michèle Willem qui n'avaient pas pu être présents la veille. La tombe est facile à trouver car c'est la seule à être surmontée d'une statue représentant un ange. Y sont également enterrés des membres de la famille Derkenne et, surprise, juste à côté, au pied d'un immense calvaire, une grande tombe Brasseur dont les inscriptions usées sont assez difficiles à déchiffrer. Mais on en lit assez pour comprendre qu'il s'agit de la tombe de Nicolas Joseph Brasseur, son épouse Amandine Jean et leurs enfants. Ce Nicolas était un oncle de «Papa Nicolas», et c'est là le caveau de famille de la branche Brasseur Quivy.
retrouvailles devant le cimetière de FeigniesL'ange veillant sur les cendres des familles Corbeau et DerkenneLe calvaire surmontant la tombe Brasseur

Mais nous quittons bientôt ce cimetière car il y a un certain nombre de choses qu'on souhaite voir sur Feignies, et l'emploi du temps de la journée est chargé.
A très peu de distance de là, à l'endroit où la rue du cimetière rejoint la rue principale, se trouvent face à face deux grandes bâtisses : d'un côté de la rue la ferme Derkenne, dont le bandeau arbore la date de 1846, et l'ancienne maison de famille des époux Derkenne Quivy et de leurs descendants. Celle-ci est devenue la bibliothèque municipale sous le nom de «château Derkenne»... A cet endroit, notre cousin Paul est vraiment en terrain familier et égrène ses souvenirs et nous raconte qu'enfant, il pouvait aller de chez lui à la ferme en ne passant que par les jardins...
La maison de famille de la branche Quivy Derkenne, devenue «château Derkenne»La ferme Derkenne, juste en face, portant la date 1846.
Explications détaillées d'un vieil enfant du pays.On a sorti les manteaux de pluie, mais la bonne humeur reste de rigueur.
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