Famille Brasseur On line
 
 Accueil   Généralités   Histoire et lieux   Aujourd'hui   De tout, un peu 
    Lieux       Métiers       Vie publique       Histoire       Documents       Réunions       Questions       Mémoire orale  
LES LIEUX
La Longueville : Vieille demeure ancestrale de la famille Lotteau, bâtie en 1762. AUTRES LIEUX : La Longueville
C'est le pays natal de la famille Lotteau, à quelques kilomètres de Taisnières sur Hon. Paul Lotteau, époux de Lucia Brasseur, a vu le jour dans cette commune dont son père Edouard a longtemps été le maire. La famille y habitait depuis des lustres la maison que l'on voit ci-contre.

C'est également à La Longueville que Pierre Brasseur, fils d'Achille et frère de Lucia, né à la ferme du Louvion toute proche, s'installe à l'âge adulte. C'est là qu'il habite au moment où il se marie, c'est aussi là que naissent ses trois enfants Michel, Francine et Pierre...

L'installation des Lotteau à Bohain n'empêche pas leur venue fréquente à La Longueville, et les deux familles restent très proches. Cette intimité va durer bien au-delà du décès très précoce de Pierre et de sa femme, Paul, Lucia puis leur fils Michel entourant de leur affection les trois enfants.
autres images de La Longueville
Lucia Lotteau à Bohain vers 1900. Les trois enfants sont : Aimé Brasseur, Marie-Thérèse Brasseur et Michel Lotteau.Bohain
Ainsi qu'il vient d'être dit, c'est sur Bohain en Vermandois que Paul Lotteau et Lucia Brasseur, qui viennent alors de se marier, portent leur choix pour s'installer. Dans un texte qui est devenu une référence (voir"documents" dans la même rubrique), leur petit-fils Bernard a dit l'émoi que cette décision d'"expatriation" provoqua dans la famille. On a en effet pour habitude, à cette époque, de vivre dans un microcosme dont l'espace se limite à quelques kilomètres, et où toute distance est évaluée par rapport à la vitesse du pas d'un cheval...
Paul Lotteau est venu à Bohain pour reprendre une brasserie, et il s'intègre si bien dans sa nouvelle commune qu'il en devient plus tard maire, puis président du Conseil d'Arrondissement !!
C'est dans les années trente qu'Edouard Brasseur, l'un des neveux de Lucia, s'installe à son tour à Bohain. Il vient d'épouser Marie-Charlotte Doublet, fille d'un commerçant local, et reprend la quincaillerie de son beau-père, avant de créer juste à côté un hôtel.
Mais Bohain devient un haut lieu de la famille Brasseur lorsque Bernard Lotteau et sa femme Claude y organisent une grande réunion familiale qui est, en fait, la première des réunions quinquennales que nous connaissons maintenant depuis plus de trente ans...
voir l'image agrandie
La propriété de Branleux dans les années cinquanteBranleux
Nés à Haine Saint Paul, Louis et Gaston Corbeau avaient pour habitude de venir en vacances à Bavay : c'était notamment l'occasion de rencontrer grand-parents, oncles, tantes et cousins. Lorsque dans les annés 20, François Marchant vend sa ferme, ses neveux n'ont plus ce point de chute providentiel. C'est pourquoi vers 1928, Gaston Corbeau achète la propriété de Branleux, sur la commune de Colleret. Il peut ainsi continuer facilement à visiter sa famille chaque été, sans se douter que cinquante ans plus tard, ce domaine va devenir le principal point de rassemblement de toute la famille Brasseur...
voir une carte postale de Branleux : la terrasse
carte postale ancienne de Branleux : vue du jardin
autre carte postale ancienne de Branleux : la cour
la façade principale de Fréhart
L'arrière de la maison de Fréhart vu depuis la cour de ferme
Fréhart en 2007, vue du jardin
Fréhart
La ferme de Fréhart, située à Louvignies-les-Bavay (maintenant sur le territoire de Bavay), est devenue un des lieux de vie importants pour la famille Brasseur lorsque Pierre Brasseur épouse Louise Darche le 2 mai 1914.
Cette propriété avait été acquise, avant 1862, par Céran et Henriette Pierart de la Morélie, arrière-grands-parents de Louise Darche ; ensuite elle est devenue la demeure de Victor et Louise Pierart-Risbourg, puis de Michel et Laure Darche-Pierart et de leurs deux filles, Louise et Michèle.

Après leur mariage, Pierre et Louise Brasseur habitent à La Longueville ; ils ont trois enfants, Michel, Francine et Pierre Brasseur... A la fin de l'année 1918, un drame intervient : Pierre et Louise sont terrassés par l'épidémie de grippe espagnole et décèdent. Leurs trois enfants, âgés respectivement de trois ans, deux ans et quelques jours pour Pierre qui vient de naître, arrivent à Fréhart ; ils y seront élevés par Laure Darche "Manaure", veuve depuis la naissance de sa deuxième fille Michèle (en 1893), et par celle-ci qui a alors vingt-cinq ans. A la mort de Laure en 1927, Michèle Darche, que tous appellent affectueusement Tante Chèle, continuera seule cette tâche éducative, et mérita bien par la suite sa place de "grand-mère" auprès de ses petits-neveux.

"Fréhart" est devenu le lieu de nombreuses rencontres de la famille Brasseur ; en effet les sœurs et frère de Pierre et leurs familles (Lucia Lotteau-Brasseur, Aimée Brasseur-Brasseur et Nicolas Brasseur-Duchange) ont été très solidaires après ce drame et se sont souvent retrouvés à Fréhart, créant des liens affectifs forts avec leurs neveux et cousins. Notons aussi les relations étroites avec la famille Corbeau puisque Gaston Corbeau était le parrain de Francine et que ses filles, Francine, Marcelle et Thérèse étaient du même âge que leurs cousins... De plus, Fréhart n'était pas très éloigné de Branleux.

En 1958, Tante Chèle a du aller habiter une maison moins fatigante dans le centre de Bavay ; les bâtiments ont été vendus à Maurice Laut, qui s'occupait déjà de la ferme ; actuellement, c'est son fils Jean-Pierre qui y vit avec sa famille. Seules les terres restent la propriété des descendants de Michel Brasseur.
page précédentepage suivante