| LES LIEUX |
 | LES FERMES : La ferme du Louvion Quoique très peu distante de la ferme du Gard qui fait partie du terroir de Taisnières sur Hon, la ferme du Louvion est considérée comme un écart de Bavay. Dans les documents antérieurs à 1830, on trouve très souvent ce hameau sous l'appellation du"Nouvion-lès-Bavay". C'est en 1811 que Pierre Joseph Brasseur, marié quelques mois auparavant à l'âge de 58 ans et père d'une petite fille prénommée Marie Catherine Agathe ("Maman Catherine"...) achète cette propriété sur une adjudication faite à la demande du curateur des précédents propriétaires, "interdits" (ainsi parlait-on alors des incapables majeurs) ; raison probable de l'état de vétusté et de délabrement des bâtiments que les experts signalent à l'acte. Cela n'empêche pas le nouveau propriétaire d'en faire une belle ferme dans laquelle sa fille aînée va passer toute sa vie, car c'est elle qui la reprend après son mariage en 1836 avec son cousin Nicolas, et c'est leur fils Achille qui prend leur suite vers 1876... Pierre, quatrième et dernier enfant d'Achille et Elvire Brasseur, est le seul à naître au Louvion en 1879, mais aucun des quatre ne reprend la ferme par la suite. |
 | La ferme de la Porte de Mons, à Bavay Egalement appelée la ferme Marchant, du nom de cette famille jadis originaire de Saulzoir. En effet, dans ce bourg proche de Solesmes et du Quesnoy, on remonte en ligne directe à un ancêtre nommé Noel Marchant, né du temps de Henri IV et censier sur une ferme du lieu. Au moment de la révolution, l'un de ses descendants, Alexandre Joseph Marchant vint à Bavay épouser la fille d'une des plus notables familles de la ville, Marie Alexandrine Crapez. C'est donc sans doute au dix-neuvième siècle que la famille Marchant s'installe à la ferme de la Porte de Mons, et notamment François Arnaut, petit-fils d'Alexandre Joseph, qui épouse en 1857 Aimée Florence Brasseur, fille aînée de Nicolas et Catherine Brasseur. Celle-ci met au monde en cette maison sept enfants : ce sont ces derniers qui sont à l'origine de nos familles Corbeau, Cheval, Lambret, Williot, Germe et Fournier... |
Autres fermes
Quoiqu'il y en ait une dans la propriété, Fréhart n'a pas été placé parmi les fermes, mais à la rubrique suivante, dans les autres lieux. La raison en est simple : il y a deux parties dans ce domaine, d'une part une maison "de maitre", et d'autre part une ferme attenante. Et les Brasseur du lieu n'ont pas exploité personnellement la ferme. En revanche, il y a d'autres fermes qui peuvent figurer dans ce chapitre et à propos desquelles des recherches historiques sont encore à faire. On pense particulièrement à la ferme de Boussières sur Sambre (tenue au milieu du dix-neuvième siècle par Augustin Corbeau, c'est là que ses enfants sont nés, de même ques les trois premiers enfants de sa fille Elvire, à savoir Lucia, Aimée et Nicolas Brasseur) et la ferme de Hargnies où l'on retrouve à nouveau les familles Marchant et Corbeau. En effet Alexandrine Marchant, épouse de ce même Augustin Corbeau, est native de cette ferme, alors que (tout est simple) Nicolas Corbeau, grand-père d'Augustin, a été censier d'Hargnies au dix-huitième siècle... Précisons enfin que sur la carte IGN du lieu, on constate qu'un écart d'Hargnies, situé à proximité d'un hameau appelé "le petit Bavay" se nomme "la ferme Corbeau"... Autre ferme, autre lieu de vie pour des descendants Brasseur, la ferme d'Hocron, à Sainghin en Weppes où, là aussi, un beau chapitre consacré à l'histoire de la famille Romon doit figurer ici. |
 |
| page précédente | page suivante |
|